Comment préparer les spécimens pour l’observation au microscope ?

Nous allons voir comment se fait la préparation du spécimen pour le microscope. Certains spécimens peuvent ne pas tenir sur une lame de microscope. Voici quelques suggestions sur ce que vous pouvez faire.

Parfois, les spécimens que vous voulez observer sont trop grands et trop épais. Ces objets se préparent avant de pouvoir être en position sur une lame. Il existe plusieurs façons de les préparer et il n’y a pas de méthode unique. Tout dépend en grande partie du spécimen que vous voulez observer.

Un microscopiste doit être prudent lors de la préparation des spécimens car les étapes de préparation pourraient également endommager l’echantillon. Je voudrais ici donner un aperçu des différentes possibilités de préparation d’un spécimen.

Enrobages entiers

De nombreux spécimens peuvent être observés sans aucune préparation. Ces spécimens peuvent simplement être placés sur la lame et immergés dans une goutte d’eau. Ces spécimens sont appelés « enrobages entiers ». Le spécimen doit néanmoins être suffisamment petit et transparent. De minuscules insectes et des échantillons d’eau avec des algues sont des exemples possibles. Dans le cas des échantillons d’eau d’étang, les organismes sont encore vivants et il est possible d’observer les mouvements et autres processus de la vie. Dans tous les cas, il faut veiller à ce que la chaleur de la lampe du microscope n’endommage pas le spécimen ! Le poids du verre de protection peut également écraser le spécimen, il faut donc faire attention.

Microtomie

Si les spécimens sont trop grands, il faut investir un peu de temps de préparation pour les rendre aptes à l’observation. Une possibilité est de couper les spécimens en fines sections. Ce processus est appelé microtomie (« micro » signifie petit et « tome » signifie couper). Dans ce cas, le spécimen est découpé en sections très fines à l’aide d’un microtome. De nombreuses lames commerciales utilisent des spécimens qui ont été microtomisés.

Il s’agit d’une technique avancée qui doit être traitée dans un chapitre distinct. L’objet à observer doit d’abord être préparé. L’eau doit être éliminée et l’objet doit être stabilisé avec des produits chimiques appropriés. L’objet doit ensuite être noyé dans de la paraffine avant d’être coupé. Sinon, le couteau du microtome risque de trop endommager l’échantillon. Les microscopistes débutants peuvent essayer de réaliser des coupes fines à la main à l’aide d’un couteau aiguisé, mais ils n’obtiendront pas des résultats de la même qualité.

Écraser le spécimen pour l’observation

L’écrasement du spécimen est une autre possibilité de préparer des spécimens épais et larges. Un très petit échantillon du spécimen est placé sur la lame et un verre de couverture est placé par-dessus. Un papier de soie est placé par-dessus. Le spécimen est ensuite écrasé avec le pouce jusqu’à ce qu’une fine pellicule se forme entre la lame et le verre de protection. Ne faites pas glisser le verre de protection horizontalement sur le spécimen. La pression doit être appliquée verticalement. Sinon, les forces de cisaillement risquent d’endommager le spécimen. La technique d’écrasement ne fonctionne qu’avec des spécimens très mous, sinon le verre de protection risque de se briser et de vous blesser les doigts. Les bananes molles et autres fruits mous peuvent être préparés de cette manière. Les fruits plus durs peuvent être ramollis en les faisant d’abord bouillir.

Déchirer le spécimen pour l’observation

Il est également possible de déchirer l’objet. Il faut le faire avec précaution, sinon le spécimen est trop détruit. L’objet est soigneusement séparé à l’aide de deux aiguilles à disséquer. Les objets doivent être suffisamment mous. Les organes d’insectes, par exemple, peuvent être traités de cette manière. Il va sans dire qu’une combinaison des techniques ci-dessus est souvent utilisée pour la préparation.

Grattage du spécimen

Certains échantillons peuvent également être obtenus en grattant la surface. Prenez un couteau et grattez la surface fraîchement coupée d’une pomme de terre. Cela permettra de retirer les grains d’amidon pour les observer.

Polissage du spécimen

Les échantillons de roche et autres substances dures peuvent être polis jusqu’à ce qu’ils soient très fins. Cette opération est réservée aux experts et requiert patience et expérience. Vous avez également besoin des outils adéquats.

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